6eme jour, Le fly market d’Anjuna

Tous les mercredi se tient à Anjuna Beach le Flee Market. Sur des centaines de mètres carres, la plus grande hippie store du monde prend place face à la mer. Les cocotiers abritent des costumes à fleurs, des chapeau en peau de chamo et autres disques retro…  Beaucoup d’israélites sur la plage d’Anjuna, et les touristes se promènent, négociant de place en place. Les prix annoncé sont exorbitants, dignes de l’hexagone. Il ne faut pas hésiter à diviser par 10 ou 20 parfois, le prix initial pour trouver le prix final. Le plaisir de bargainer est toutefois ternis par l’image des extra faibles coûts de production. Les indiens sont, à décharge, les rois pour créer des besoins inutiles. Je me retrouve ainsi avec deux bracelets et un foulard de soie qui me vaudront un certain succès dans la suite du voyage. 

Je me fait ensuite dorer la pilule sur la plage de Vagator, la plus belle de toutes. Des palmiers et cocotiers bordent l’eau d’une bande de sable fin. Des rouleaux découpent la lagune, le rêve des baigneurs. Deux trois paillotes sur la plage distillent Bob Dilan et les Doors. L’ambiance paisible et peace est ultra sympa, loin de la fausse frénésie de Calangute. Des femmes proposent le services de leurs mains. Elles sont les reines du massage. Le panard.

Le soir venu, petit tour de moto pour la Full Moon Party. Toute les pleines lune il y a de grosses rave sur la plage d’Anjuna. J’ai dû me planter de plage. Une case distille de la techno très sonore à une centaine de jeunes comateux. Personne ne bouge, les bières circulent, deux danseurs suivent le rythme de leur cacheton d’exta, rien de bien marrant à vrai dire. Des indiens stoïques, les pieds dans la marée montante, vendent jus de fruit et sandwich. La musique s’arrête à 0h30. La fête doit, j’imagine,  continuer ailleurs mais je ne sais pas où. L’essai est peu concluant, sans prolongation.