RECALE CHEZ LYON MAG

Un peu sonné par le coup de l'école de journalisme je tape directement à la porte des rédactions. La première impression de l'école est confirmée. Le magasine "Lyon Mag" qui se targue d'anticonformisme se tate un moment pour me recruter. Une lettre type négative me parvient par la poste après un long entretien dans leurs locaux. Comme j'insiste auprès du rédacteur en chef pour connaître ses raisons, le directeur de la rédaction prend sa plume et m'écris : "Je sais que vous lui avez fait "peur". Pour une simple raison : vous avez été jugé intéressant, original, avec un bon potentiel et même assez brillant. (...) Quand on a toutes ces qualités est-on capable de vraiment bosser et de s'impliquer dans une petite structure très exigeante comme la notre ?" Nouvelle cerise sur le gâteau en guise de conclusion : "Je vous conseillerai simplement de glisser quelques gouttes de sagesse au coeur de vos ambitions. Mais à votre âge, cela ne peut pas être un reproche de ma part."  LyonMag

Dépité, je tombe dans les bras du groupe pétrolier Total ou pendant deux années je m'occupe de communication et de sécurité industrielle. Le sentiment de me prostituer est atténué par le sentiment d'être apprécié et non pas refoulé pour mes qualité.